Clément Vercelletto : Portrait

Clément Vercelletto, de l’orgue dans les mains

par Olivier Lamm

Muni d’un instrument de sa création, l’Engoulevent, le musicien expérimental aboutit à des sonorités inédites, foncièrement contemporaines ... 

Il en a fallu, des détours, à Vercelletto, pour en arriver à l’Engoulevent. Depuis la région de Lyon, où cet enfant de la balle – son père dirigeait une compagnie de théâtre – a essaimé dans toutes les directions musicales qui s’offraient à lui. Clarinette sous l’influence du paternel qui tâtait du saxo, percussions malinké puis «trad africain» à l’Ecole nationale de musique de danse et d’art dramatique de Villeurbanne, musique électroacoustique au conservatoire, abandon dans les free party. «Souvent, je ne suis pas allé au bout des cursus. Ma culture, elle vient aussi beaucoup du squat, de la free party du noise, du bruit, du truc qu’on fait gratos.»

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